2016 … LE VOYAGE DONT VOUS ETES LE HEROS

Chers Amis,

Alors que 2015 vit ses derniers jours, l’heure du bilan arrive. Nous avons tous connu des joies et des peines au long de cette année.

Parfois devant la violence, nous nous sommes peut-être sentis impuissants…

Gandhi a écrit « Nous devons devenir le changement que l’on voudrait voir dans le monde ».

Je vous invite à réfléchir à cette question pour préparer cette nouvelle année : Comment agir? Comment vivre une vie pleine de sens ? Certains se satisfont de s’installer dans ce que William Thoreau appelle « des vies tranquillement désespérées : ils sont hors du temps et vivent toute leur vie dans une sorte de brouillard.

D’autres en sont incapables et apprennent à reconnaitre dans leurs problèmes ou difficultés « un appel à se réveiller » et à devenir le héros de leur propre vie. C’est ce que je vous souhaite pour 2016 !

ACCEPTER DE NE PAS ETRE PARFAIT !

La propriété principale du perfectionnisme est la peur de l’échec. Le perfectionniste en fait sa force motrice. une seule chose compte pour lui : atteindre son but.

Son premier souci est de ne pas tomber, dévier, trébucher, s’écarter du but. Il cherche en vain à faire rentrer de force sa réalité dans sa grille de lecture. Quand il lui arrive de « manquer son coup », de se retrouver face à face avec ses imperfections bien humaines, il est catastrophé.

Son monde est simple : il est bien ou mal, bon ou mauvais, tout est réussite ou échec. Il ne connait qu’un moyen de parvenir à ses fins: la ligne droite. La voie qu’il se trace (pour lui et les autres) est rigide, statique. le langage qu’il utilise multiplie les « on doit », les « il faut »…

Chez lui, les sentiments n’ont pas de place dans le processus de décision. Ils sont nocifs parce que susceptibles d’altérer la volonté , de changer. La surprise, c’est dangereux : l’avenir doit être connu. Le changement c’est l’ennemi !

Aristote a proposé un principe directeur qu’il a appelé la « doctrine du juste milieu ». Selon lui, la vertu, au sens d’excellence, n’est pas une disposition naturelle de l’individu mais le « milieu entre un défaut et un excès de cette même qualité.

Respecter la réalité, c’est accepter ce que nous sommes, avec notre potentiel, nos limites, notre humanité. En comprenant que la souffrance fait partie intégrante de la vie et que le malheur peut avoir des effets positifs dans les domaines de la sagesse et de la compassion, nous nous préparons à mieux l’accepter. L’estime de soi (dont l’acceptation de soi est un élément fondamental) est le système immunitaire de la conscience. Si j’ai un système immunitaire fort, cela ne signifie pas que je ne tombe jamais malade mais que je le suis moins souvent et que je me remets plus vite. Quand on apprend à accueillir favorablement les difficultés, les échecs, la souffrance devient une instrument d’évolution positive.

Alors que nous reprochons rarement aux autres d’être faillibles, nous refusons fréquemment nos propres manquements. Pourquoi appliquer des critères différents selon les cas? Pourquoi cette générosité envers autrui et cette sévérité quand il s’agit de soi?

Etre capable d’autocompassion,  savoir se montrer indulgent avec soi-même  c’est accepter ses pensées et émotions douloureuses. C’est aussi accepter que les difficultés font partie de l’expérience  humaines, se pardonner quand on se trompe.

L’éloge de l’altruisme a déformé la règle d’or . Pour aimer les autres il faut d’abord savoir s’aimer soi même car comme le dit le philosophe Ayn Rand « pour dire « Je t’aime » il faut d’abord savoir dire JE »

Bonne année 2016 à tous.

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