VOULOIR CHANGER

Vouloir changer

Tous , à un moment donné de notre vie, avons connu l’envie de changer : changer les choses, changer son mode de vie, changer sa façon de penser, changer sa vie conjugale, sa vie professionnelle ou bien encore ….changer l’autre.

Comme l’a très bien écrit Epictète en 50 ap JC, « Tout est changement, non pour ne plus être mais pour devenir ce qui n’est pas encore ».

Ce sont moins les situations qui posent problème que les interprétations que nous en faisons. Face à une même situation, comment se fait-il que, pour l’un, elle pose problème alors que, pour l’autre elle n’en pose aucun ?

Comment se fait-il que le premier s’empêtre dans la situation en l’alimentant par de mauvaises solutions alors que l’autre va spontanément la maitriser.

Chacun dans son environnement particulier peut contribuer à promouvoir des changements et des communications plus satisfaisantes. Reconnaissons qu’aujourd’hui, il existe un décalage flagrant entre la modernité des technologies et la pauvreté des rapports humains et sociaux.

Les chercheurs et praticiens de ce qu’il est coutume d’appeler l’Ecole de Palo Alto ont apporté une ouverture extraordinaire dans le domaine de la conduite du changement tant dans le cadre du développement personnel que celui de l’entreprise. En étudiant le processus de la source et du maintien des problèmes humains, ainsi que la façon dont ils peuvent être résolus, ils ont éclairé la façon dont nous parvenons à paralyser notre esprit et les comportements qui nous piègent dans des cercles vicieux.

Souvent,  des solutions qui apparaissent « de bon sens » échouent là ou des moyens au premier abord illogique vont conduire à un changement radical. C’est ce Paul Watzlawick a appelé l’approche « paradoxale » que nous utilisons très souvent dans nos séances de coaching.

Ainsi nous appuyons nos protocoles de séances sur des croyances telles que :

– Le changement découle d’une nouvelle lecture de la réalité qui est elle-même une construction de l’esprit.

– Le recadrage constitue l’étape majeure du changement : « les choses ne changent pas, change ta façon de les voir, cela suffit ». Recadrer dans le sens de Watzlawick : « changer le point de vue perceptuel, conceptuel et/ou émotionnel à travers lequel une situation donnée est perçue pour la déplacer dans un autre cadre qui s’adapter aussi bien et mieux aux « faits » concrets de la situation et qui va en changer toute la signification »

– Réformons nos modes de pensée dans la mesure où nous ne raisonnons que sur des modèles.

Il n’existe pas qu’une seule lecture de la réalité. C’est l’étroitesse de nos points de vue qui limitent nos possibilités d’évoluer et rend notre vie étriquée. C’est encore eux qui alimentent nos blocages et nous piègent dans nos problèmes. Rien n’est jamais joué. Tout peut être rejoué si cela s’avère nécessaire en re-cadrant notre vision du monde.

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