LA RECONNAISSANCE DE L’AUTRE EST SAGESSE, LA CONNAISSANCE DE L’AUTRE EST ILLUSOIRE.

La communication implique avant tout la reconnaissance de l’autre.

La connaissance de l’autre , comme de soi d’ailleurs est une utopie.

Toujours imparfaite, car jamais achevée, partielle et donc partiale, cette prétendue connaissance de l’autre fige la représentation que l’on en a et donc, par ricochet, notre relation avec lui.

Il apparait alors urgent de remplacer le « connais-toi toi même » par ce conseil beaucoup plus modeste « reconnais l’autre pour mieux te reconnaitre toi-même, et ainsi être mieux reconnu ».

Passer de la connaissance à la reconnaissance de l’autre semble un chemin plus efficace pour exploiter les effets d’influence d’un dialogue respectueux.

Le dialogue est l’instant suprême de la reconnaissance de l’autre.

La reconnaissance de l’autre, de sa valeur et de ses ressources, constitue une sorte de câble d’acier qui relie les individus dans le respect.

L’individu évolue d’autant plus facilement qu’il se sent respecté et reconnu dans son identité.

Seul le respect de l’autre permet son évolution : avoir une image constructive de soi, s’accepter et se sentir accepté sont les éléments de base du développement humain.

Mépriser l’autre revient à ne pas prendre en compte la valeur intrinsèque de la personne et donc à se méprendre.

Dans nos conventions de présentation, nous avons très souvent le réflexe de mettre entre exergue ce qui nous distingue des autres en exposant ce que nous sommes et ce que nous faisons.

Et si nous modifions cela en présentant d’abord le lien qui nous rassemble ?
Dans le milieu professionnel, cette attitude est indispensable pour favoriser les liens de coopération .

Bien des problèmes conflictuels entre services opérationnels et fonctionnels, entre services administratifs et commerciaux résultent de cette fameux distinction-séparation à l’origine des phénomènes de dévalorisation et de mépris qui polluent les relations de travail.

La mise en commun initiale établit le point d’ancrage de la construction du « nous ».

C’est la qualité du « nous », à la base de toute relation, qui permet à chacun d’évoluer en devenant paradoxalement un peu mieux lui-même.
Le chiffre de la relation humaine n’est pas 2 mais 3 : je, il, nous.

Selon Lao Tseu « le un engendre le deux et le deux engendre le trois qui engendre le un ».

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