Pour l’Analyse Transactionnelle, notre personnalité est divisée en 3 états: celui que nous avons de naissance (l’enfant) qui est présent toute notre vie, celui que nous acquérons par l’éducation et que nous renforçons par nos valeurs (parent) et celui vers qui nous tendons à devenir (l’adulte).
L’enfant représente la partie créative et ludique de notre personnalité. Il peut être adapté, pour plaire aux autres et éviter le rejet. Il s’efforce alors de se faire bien voir. Mais il peut être rebelle. Il ne tient pas en place et se sent vite oppressé. Pour s’affirmer il a tendance à s’opposer.
L’état de parent est également divisée en 2 parties : le parent normatif ou autoritaire qui critique, condamne et désapprouve ou le parent nourricier qui aime encourager, soutenir, donner des permissions.
L’état adulte nous fait analyser les situations et prendre des décisions sans être la proie à des émotions ou des jugements. Il est détaché, non par indifférence, mais pour être en dehors de l’agitation de l’enfant et de l’autorité du parent.
Toute la journée, nous voguons sur un flot d’informations, de pensées, d’émotions.
Nos états internes sont « manipulés » par 4 mythes :
– j’ai le pouvoir de rendre les gens heureux. Donc, si l’autre n’est pas heureux c’est de ma faute.
– j’ai le pouvoir de rendre les gens malheureux
– les gens ont le pouvoir de me rendre heureux
– les gens ont le pouvoir de me rendre malheureux
Ces mythes sont très puissants puisque beaucoup sont persuadés que le bonheur vient de l’extérieur: de telle personne, de telle profession, de tel environnement, de telle situation matérielle. D’après Eric Berne, le père de l’Analyse Transactionnelle, le bonheur dépend de 5 règles : savoir recevoir, savoir demander, savoir refuser et savoir se donner à soi-même.
Ainsi, en reconnaissant lequel de nos états internes est activé, nous ne sommes jamais, sauf exception, soumis aux conditions extérieures.