PAS FACILE DE SE REMETTRE EN QUESTION …

Quelle expérience étonnante d’écrire cet article  en cette période tourmentée par le Covid 19 où l’incertitude devient la norme !

Comme l’a écrit dernièrement, Jean-Guilhem Xerri, le monde se partage en 3 catégories:

  • Ceux qui se posent trop de questions
  • Ceux qui ne s’en posent pas assez
  • Ceux qui se posent les bonnes questions au bon moment !

La première catégorie est composée des gens qui ne cessent de se questionner pour savoir si elles ont bien fait de faire, ou de ne pas faire…. si leur conjoint est le bon, ou non … si leur travail les épanouit, ou non…

Ce mode de pensée renvoie toujours à soi-même. Il traduit un véritable manque d’estime de soi. On rumine, puis on passe à autre chose, puis on y revient et ainsi de suite !

Cette façon de penser est celle des personnes qui recherchent davantage à être écoutées qu’à trouver des réponses.

La 2ème catégorie regroupe les personnes  qui sont dans l’incapacité de s’interroger sur quoi que ce soit qui les touche. C’est cette personne à qui vous essayer de faire comprendre qu’elle gagnerait à changer d’attitude, cet ami qui vous tentez de convaincre de se faire aider, cette soeur avec qui vous chercher à communiquer… Eux, vous répondent qu’il n’y a pas de problème et que si il y en a un, vous êtes le problème .

Ce sont des personnes qui naviguent entre déni et psychorigidité.

Cette difficulté à la remise en question caractérise les types de pensée centrés sur soi. Ils sont très naturels et nombreux d’entre nous peuvent s’y retrouver. Le risque est de se rendre sourd à la dynamique intérieur et de s’assécher .

Se poser les bonnes questions au bon moment ne signifie nullement  se comparer aux autres en estimant ses performances par rapport aux autres ou à un idéal fantasmé (avoir une belle carrière, avoir de beaux enfants, être fort, courageux …).

Ce n’est pas sa petite musique intérieure qui doit alimenter mes questions mais la réalité de ma vie et de ceux qui m’entourent et que j’aime en sachant que cette réalité n’est qu’une représentation que je me fais.

C’est à ce moment là seulement que je peux accepter les transformations  en moi. 

Etre ouvert à ce que la vie propose amène à reconsidérer la vision que je m’en fais : des habitudes, des croyances, des pensées automatiques qui m’ont conduit vers un échec ou une voie sans issue.

Cette attitude qui consiste à se laisser interpeler par ce que la vie nous présente mobilise de l’ouverture et de la souplesse intérieure : être attentif aux événements de vie, sentir la saveur qu’ils produisent, entendre ce qui s’y dit, répondre et évaluer.

Et vous, dans laquelle des 3 catégories étiez vous en lisant ce blog ?

 

 

 

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