Nous sommes tous acteurs et actrices de notre vie : nous en sommes même entièrement responsables !
Régulièrement, nous oscillons  entre différentes façons de vivre notre vie.

Nous avons parfois le sentiment de la subir ou d’en être juste un spectateur. Et d’autres fois, nous nous sentons doté d’un fort pouvoir d’influence, d’une réelle capacité à agir sur elle.

Subir la vie revient souvent à attribuer aux autres la responsabilité de ce qui nous arrive. Etre gouverné par des incapables et des malhonnêtes….Etre entouré de gens qui ne savent pas aimer… Ou encore avoir un boss manipulateur et sans émotion, évoluer dans une société consumériste ou avoir eu un coup de chance pour réussir son examen car il était facile…

Déterminer des liens de causalité entre un événement et une explication n’est pas neutre. Cela détermine non seulement notre compréhension du monde, mais également la façon dont nous allons y mettre un sens et dont nous allons agir.

Nos attributions peuvent en effet être internes (cela dépend de moi) ou externes (ce sont les autres). Contrôlables (j’ai un pouvoir d’agir dessus) ou pas. Spécifiques (les évènements concernent une situation précise) ou générales.
Notre façon de gérer notre vie peut prendre 2 directions très différentes :

• Attendre, se laisser porter, se plaindre de l’imprévu. Stresser à l’idée de devoir faire des choix, se contenter de la routine et rester bien au chaud dans sa zone dite de confort.
• ou bien au contraire, avoir un pouvoir décisionnel sur les évènements, influencer sa vie, agir, oser se tromper. .. Progresser, régresser, explorer des zones inconnues, créer, innover… Bref se battre pour ce en quoi nous croyons, se voir comme le leader de sa vie.

Et si vous décidiez de finir 2022 avec la conviction que vous avez un pouvoir véritable sur le cours de votre vie ?

Décider en conscience, c’est le contraire de se mettre en pilote automatique 

Cessons de réagir aux événements sans réfléchir, en étant fidèle à nos habitudes ! Si ce mode automatique peut nous faire gagner du temps, il peut aussi nous desservir.
Il peut en effet finir pas nous donner l’impression que dans certaines situations, nous n’avons pas de choix, nous n’avons qu’une seule réaction possible. Baisser les bras en cas d’obstacles, se mettre en colère quand on est en profond désaccord avec quelqu’un. Ou aussi éviter les situations qu’on ne maîtrise pas….
En agissant de la sorte, nous nous enfermons dans un seul mode de pensée, et passons à côté d’opportunités de faire de nouvelles expériences, de s’ouvrir à d’autres possibles.

Le devoir du devoir

Cela revient aussi souvent à s’enfermer dans le devoir, l’obligation. C’est à dire agir sous l’emprise des « il faut , je dois» au lieu de poser des « j’ai envie, j’ai besoin » (dans le respect de son environnement et de son homéostasie évidemment !).
Il est  important que nos comportements ne soient pas dictés par nos réactions passées sans prendre du recul. Il est nécessaire de réfléchir à d’autres moyens d’agir pour reprendre le contrôle de nos décisions. C’est à dire être à nouveau le chef d’orchestre de notre vie
Prenons le cas d’un de vos proches qui a le don de vous énerver et que vous allez rencontrer lors des fêtes de fin d’année ! Et si cette fois, vous faisiez le choix de refuser de rejouer toujours la même scène  ? Vous pourriez ainsi décider de modifier une de vos façons de faire. Au lieu de réagir immédiatement à ce qu’il vous dit, dites-lui que vous avez besoin de temps pour réfléchir à son propos. Au lieu de rétorquer, ignorez la provocation ou utilisez l’humour pour lui dire que vous avez changé de goûts récemment et que vous vous êtes découvert une passion pour les relations sans conflit !
L’essentiel est de modifier un tout petit peu votre réaction habituelle. Non seulement pour cesser de subir et alimenter la situation. Mais également pour reprendre le volant et vous diriger vers une route beaucoup plus agréable.

Être artisan de son propre avenir.

C’est d’abord savoir se libérer de son passé parce qu’on ne peut refaire le passé et aussi parce que nous n’en sommes pas responsables.
En revanche, nous sommes responsables de ce que nous en faisons.
Il ne s’agit donc pas de nier notre passé (notre passé peut d’ailleurs nous être utile pour apprendre de nos erreurs et nos expériences ).
Notre passé colore une partie de notre présent, mais il n’en est pas le seul déterminant.
Tal Ben-Shahar dit ainsi que “les répercussions du passé relèvent moins du déterminisme que de la probabilité”. Ce qui signifie qu’en apprenant à se connaître (avec ses qualités, ses défauts, ses manques, ses forces), nous pouvons mettre en oeuvre les moyens pour mener l’existence que l’on souhaite mener. Pas de magie cependant ! Volonté, efforts et confiance seront des compagnons indispensables pour cela.

Nous sommes des êtres de liberté

Pour être artisan de son avenir, Tal Ben-Shahar pose la question du choix : subir ou agir.
Il raconte un cas pratique que l’on retrouve dans de nombreux ouvrages de psychologie. Celui de jumeaux ayant eu une enfance extrêmement difficile, entre drogue, violence et négligence parentale. A l’âge adulte, l’un se drogue, bat ses enfants et est dépendant de l’aide sociale. L’autre est heureux dans son travail, mari épanoui, père aimant, comblant les besoins de ses enfants. A la question du psychologue “comment en êtes-vous arrivé là ?”, les deux frères répondent par la même phrase. “Comment aurais-je pu faire autrement avec ce que j’ai vécu ?”.
Chacun a le même passé mais en a fait un usage différent. L’un en est devenu l’esclave, l’autre a décidé de se créer un avenir meilleur.
Et vous, que décidez-vous ?

Se dire oui à soi-même

Apprenez à savoir dire “non” pour pouvoir vous dire “oui à vous- même”.
Des oui qui servent votre vision personnelle et vous permettront d’être en congruence, d’agir avec intégrité et respect, et de développer une meilleure connaissance de soi et des autres.
Nous avons ce pouvoir ! Il nécessite de faire des choix (donc de renoncer à certaines choses !) et d’établir des priorités, mais n’est-ce pas rassurant et motivant de savoir que nous avons la possibilité d’agir pour construire en partie notre chemin de vie ?

Je vous souhaite de passer de très belles fêtes de fin d’année.

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